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Les Sables au temps de la marine en bois

Posté par Hervé Retureau, l

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 Diaporama de 20 Minutes>> http://www.youtube.com/watch?v=yaIkuLgsyjQ&feature=youtube_gdata_player

Bateau en bois aux Sables d'Olonne

Le port des Sables a été de tout temps un grand port de pêche. Sous Louis XIV déjà, la pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve avait ancré la réputation des marins sablais sur lesquels on ne tarissait pas d’éloge. La réputation de nos hommes était à la hauteur de la difficulté de ce « grand métier » comme on l’appellera plus tard. Dès cette époque, les chantiers navals sablais construisaient de beaux bricks en bois et le ministre du Roi Soleil, Colbert, vantait en 1666 les chantiers sablais dans lesquels « on construit le mieux, mais en petit » précisait-il ! C’est dire !

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Le temps du développement

Au XIXe siècle, avec la découverte du procédé de stérilisation et de mise en boîte de la conserve par Nicolas Appert, le littoral Atlantique va bénéficier d’une manne formidable qui va développer la pêche à la sardine et au thon et lancer la prospérité du port et de l’industrie de la conserve. De nombreuses usines vont s’ouvrir à la Chaume où on en compta jusqu’à douze.

Cet essor sera accompagné d’un besoin important en bateaux de pêche ce qui va permettre à de nombreux chantiers de navire de s’établir dès 1870. On compta sur la zone de la Cabaude parmi les chantiers les plus réputés de l’Atlantique : les chantiers Chauffeteau, Guignardeau, Union & Travail, Pitra, l’Espoir Sablais. Les armateurs bretons ne s’y trompaient pas. Des liens très forts ont uni par exemple les Sables et l’île de Groix, 1er port thonier de France avant 1939. C’est du chantier sablais Pitra qu’a été lancé en 1892 le prototype d’une génération de bateaux en bois : le dundee-thonier. Il s’appelait Iena.

Bateau en bois

Hommage aux charpentiers de navire

Ces charpentiers de navire constituaient à l’intérieur des Sables une corporation à part entière soudée par un savoir-faire unique transmis le plus souvent de père en fils. Eux seuls savaient donner naissance à ces beaux dundees qui couraient dans le golfe de Gascogne après les mattes de thon ou de magnifiques silhouettes de canots et chaloupes sardinières. Taillés à la main, les charpentiers étaient selon leurs dires « des champions de l’herminette ». Un film daté de 1954 sera dévoilé au public : un vrai bonheur aussi de revoir ces gestes aujourd’hui disparus et d’entendre les bruits qui ont rythmé la vie des habitants des Sables et de la Chaume. « Quand les vents soufflaient d’aval on entendait, à la Chaume, les marteaux répétés des calfats sur les coques en construction ». Les lancements étaient l’occasion de fêtes et de réjouissances : le produit arrivé à l’état brut prenait contact avec son élément : la mer !

Charpentiers aux Sables d'Olonne

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C’est toute une époque, celle de la voile et du bois, qui va revivre – le temps d’un été – au prieuré Saint-Nicolas, lieu unique, face à la mer qui fit la fortune du port des Sables. Un bel hommage aux gens de mer sablais et chaumois.

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Personnages célèbres :



Jean-Jacques AUDUBON, naturaliste (1784-1851)

 

Fils de Jean Audubon (1744-1818), capitaine de navire natif des Sables, Jean-Jacques Audubon nous a laissé une œuvre incomparable sur la faune américaine du XIXe siècle.

Depuis 1999, la salle polyvalente située dans le quartier des « Bouts de Ville » porte le nom du célèbre naturaliste américain.




Édouard COLLINEAU (le général) (1810-1861)

 

Ce militaire sablais s'est brillamment illustré lors d’expéditions en Afrique, en Chine, en Crimée et en Italie.

Mais c'est surtout par la prise de Malakoff en 1855, à la tête de ses zouaves, qu’il s’est rendu célèbre.

Nommé général, il est également décoré de « l'Ordre du Bain » par la reine Victoria. Il meurt de la variole à Tien-Tsin (Chine) en 1861.


 

André COLLINET, armateur (1729-1806)



Issu d’une vieille famille chaumoise, il embarque très jeune sur les morutiers qui font la pêche sur les bancs de Terre-Neuve. Revenu s’installer définitivement aux Sables comme armateur en 1769, il est nommé par la suite 2ème échevin de la ville en 1773. Esprit éclairé, il entretient une abondante correspondance, notamment avec le naturaliste Buffon. Novateur, on lui doit l’introduction de la culture de la pomme de terre dans notre région.Il nous a légué, à travers ses cahiers manuscrits, un précieux témoignage pour comprendre la vie quotidienne aux Sables-d’Olonne et à La Chaume au XVIIIe siècle.



 

Pierre CROUZILLAT, sauveteur de France (1835-1910)

 

Cet homme, natif d’Ars-en-Ré, a consacré sa vie au sauvetage en mer, aussi bien par des actions d’éclat, à bord du canot de sauvetage des Sables dont il était le patron, que par l’invention d’appareils de sauvetage.

Décoré de la Légion d’Honneur en 1882, l’amiral Jurien de la Gravière déclare à son propos que « jamais cette croix n’a été placée sur une poitrine plus digne de la porter ».

Depuis 1969, une rue porte le nom de celui qui a été surnommé en son temps le « Premier sauveteur de France ».




Léon DAVID, maître du « bel canto » (1867-1962)

 

A la fin des années 1880, ce Sablais décroche le premier prix de chant des Conservatoires de Nantes et de Paris. Engagé comme premier ténor à l’opéra-comique, maître du « bel canto », il interpréta au théâtre plus d’une cinquantaine d’œuvres différentes et se produisit sur les plus grandes scènes nationales et internationales.

En 1924, il est nommé professeur au Conservatoire de Paris. Il était Officier de la Légion d’Honneur et Officier de l’Instruction publique. Son fils Léo, décédé en 2002, fut le fondateur du célèbre groupe folklorique sablais « le Nouch ».



Clément DUBERNET, inventeur de l'Olonnois (1912-1998)




Clément DUBERNET apprend la menuiserie avant de se lancer dans la construction de canots en bois.

Dans les années 1940, son chantier installé à la Cabaude dessine et construit des vedettes et des canots de sauvetage pour les sociétés de sauvetage et pour la pêche.


C’est en 1960 qu’il construit le premier Olonnois, bateau de pêche inspiré des canots traditionnels de pêche.L’Amicale des Olonnois vit le jour en 1991, sous l’impulsion de Frédéric Mornet.





Maurice DURAND, architecte (1884-1978)

 

Né le 6 décembre 1884 aux Sables-d’Olonne, c’est en 1913 que ce jeune architecte réalise ses premiers travaux sur la promenade du Remblai, la place Foch et la rue Travot.

Reçu à l’Académie d’architecture de Paris en 1920, il est nommé architecte de la ville des Sables-d’Olonne l’année suivante, architecte des Monuments historiques de la Vendée en 1930, Officier de la Légion d’Honneur en 1935, et finalement architecte départemental en 1937.

L’urbanisme sablais d’avant-guerre lui doit le casino de la Rudelière, l’église Saint-Pierre, la clinique Notre-Dame de France et de nombreux hôtels particuliers.

Dans les années 1950-1960, Maurice Durand marque à nouveau la ville de son empreinte avec la rénovation de l’Hôtel de ville, le Grand Casino, la place du Tribunal, la Caisse d’Épargne, la restauration de l’abbaye Sainte-Croix et la construction du phare de l’Armandèche.

 



Daniel Fricaud, maître de navire (1662-1733)



Daniel Fricaud est né aux Sables le 16 septembre 1662 et s’est éteint le 2 février 1733.

Lors de la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1689-1697), après avoir bombardé Saint-Martin de Ré, une escadre anglaise et hollandaise vient mouiller en rade des Sables pour faire de même.

Selon la tradition, les Anglais se seraient emparés auparavant d’une barque de pêche commandée par Daniel Fricaud.

Sommé de donner des renseignements sur la configuration de la ville, celui-ci trompa l’ennemi en lui affirmant que la cité était aussi large que longue. De ce fait, la plupart des projectiles tombèrent dans les marais de la Cabaude sans causer d’importants dégâts. Voyant cela, les habitants allumèrent des feux de paille pour faire croire à des destructions massives.

Daniel Fricaud figure à l’Armorial général de France qui le désigne comme Maître de navire et bourgeois de la ville des Sables.Sa carrière s’achève par la restauration de l’église Saint-Nicolas à la Chaume au début des années 1970. Maurice Durand s’éteint aux Sables-d’Olonne en février 1978, laissant à la ville un patrimoine architectural des plus riches.

 

                                         

 

René GUINÉ (le commandant) (1768-1821)

 

Engagé dès l’âge de 18 ans dans la marine de guerre, il prend part aux combats contre les Portugais, vers le Brésil, Cayenne et les Antilles. Pendant la période révolutionnaire, chargé de protéger la côte, il s'illustre pleinement par la prise de nombreux navires anglais. Il mène sur son navire "les Consuls" en mission jusqu'aux Échelles du Levant. Il reçut pour cette action une épée d’honneur de la part de Bonaparte.

Sous l'Empire, il agit en vrai corsaire, à bord de son lougre Le Rapace. Son port de refuge étant sa ville natale : Les Sables.

Sa tactique était de cacher son navire derrière les îles côtières et de là, de fondre sur les vaisseaux ennemis qui avaient osé s'aventurer jusque sur nos côtes. Capitaine de Frégate en 1808, il est fait Officier de la Légion d'Honneur sous l’Empire, puis Chevalier de l’Ordre de Saint-Louis et du Lys sous la Restauration.



 

Jean LAUNOIS, artiste-peintre (1898-1942)



Jean LAUNOIS montre très tôt des talents de peintre. Grâce son père, sous-préfet des Sables d’Olonne, il rencontre Lepère et Milcendeau, qui auront une influence sur son travail. A partir de 1920, il vit pendant 2 ans en Algérie, où il peint à la villa Abd el-Tif, une pension d‘artistes créée sur le modèle de la villa Médicis. Il y fait la connaissance d’Albert Marquet.

Après un séjour en Asie du Sud Est, il expose pour la première fois ses œuvres à Paris, bien accueillies par les critiques. Il rencontre de nombreux peintres et écrivains.

Il vit jusqu’en 1937 entre l’Algérie, la Vendée (St Jean de Monts) et Paris, puis s’installe au Maroc. Il s’inspire de la casbah d’Alger, le vieux quartier de la ville, pour dessiner ses portraits de femmes et d’enfants.



 

Jean David NAU, dit François l'Olonnois (vers 1630 - 1671) [4]

 

 

Ce personnage fut l’un des flibustiers les plus célèbres du règne de Louis XIV. Avec lui ressurgissent des lieux légendaires de la piraterie, comme les Caraïbes ou l’Ile de la Tortue, repères des Frères de la Côte.

François l’Olonnois est né aux Sables d’Olonne vers 1630.Il embarque dans le port de La Rochelle, entre 1650 et 1653, à destination de Saint-Domingue. Là, il devient boucanier, un aventurier pratiquant l’élevage de bœufs sauvages. Les boucaniers sont alors alliés des flibustiers et des Français.

Très vite, il rejoint l’Ile de la Tortue. Alors débutent ses exactions sanglantes contre les bâtiments espagnols, qui en font très vite un des flibustiers les plus redoutables. Connu dans toutes les Caraïbes, il est surnommé le « Fléau des Espagnols » ou le « Boucher de Maracaïbo », s’illustrant particulièrement dans la prise de cette ville du Vénézuela en 1666. En 1671, après une expédition malheureuse contre les côtes du Guatemala, son navire est jeté par la tempête sur les côtes du Yucatan. Capturé par les cannibales « Indios Bravos », il connaît une fin tragique.

 

 

 

Paul-Émile Pajot, artiste peintre (1870-1930)





« Il est un homme qui peint des bateaux. Il ne peint pas des bateaux pour les gens qui aiment la peinture, mais il est un peintre pour les gens qui aiment les bateaux ».

Jean Cocteau, 1925, préface à l’exposition parisienne de P-E Pajot.

Artiste peintre de talent, Paul-Émile Pajot a toujours méprisé la gloire. Sa peinture naïve a été remarquée par Jean Cocteau.

Il obtient la consécration artistique à Paris en janvier 1925, puis en 1927 avec Foujita. Il peignait beaucoup, et de 1896 à sa mort, son œuvre fut considérable. Ses tableaux sont recherchés par les grands musées français et par les collectionneurs avertis. Marin-pêcheur à l’âge de onze ans pour subvenir aux besoins de sa famille, P-E Pajot est devenu par ses dessins et ses aquarelles le chroniqueur attitré du milieu de la pêche.

Louée par Cocteau et Marquet, l’œuvre du peintre est entièrement dédiée à sa patrie, la Chaume, et à ses navires qu’il a couchés sur ses toiles de son coup de pinceau naïf.



 

Odette ROUSSEAU, dit FLORELLE (1898-1974)



Née et décédée à La Chaume, célèbre artiste de la chanson et du cinéma, elle fait ses débuts aux Folies Bergères, où elle devient rapidement l'une des vedettes de Paris.

Au cinéma, sa carrière est plus modeste. Elle est surtout connue pour avoir tenu le rôle principal dans la version française de « l'Opéra de Quat'sous » avec Albert Prejean.

Elle tourne cependant quelques films sous la houlette de grands réalisateurs tels que G.W. Pabst, A. Korda, J. Renoir ou F. Lang.

Après la guerre, elle n’a que de petits rôles dans des films de Y. Allegret et de R. Clément, avant de se retirer définitivement aux Sables. Aujourd’hui, une rue porte son nom à La Chaume.

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